Jeong Ho-yeong, ministre de la Santé désigné, a tenu une conférence de presse hier pour clarifier les soupçons autour de ses enfants. Ses détracteurs prétendent qu’il a usé de ses relations pour l’intégration de sa fille et de son fils pour une rentrée décalée à la faculté de médecine de l’université nationale de Kyungpook dont il était directeur du CHU.
L’ancien professeur en médecine a affirmé qu’aucun acte illicite ne pouvait se produire dans le processus d’admission car les examinateurs sont attribués de façon aléatoire le jour de l’examen, et il est interdit de marquer le nom des parents et de leur métier sur le CV des candidats. Il a demandé au ministère de l’Education de faire la lumière sur ces rumeurs infondées.
A propos de l’exemption de service militaire dont son fils est soupçonné d’avoir bénéficié, Jeong a souligné que trois médecins différents avaient diagnostiqué que son état de santé n’était pas convenable, et qu’il avait l’intention de lui faire subir un nouveau test dans un établissement désigné par l’Assemblée nationale. Avant d’ajouter qu’il souhaite élucider tous les soupçons lors d’une audition de confirmation.
Quant au président élu, Yoon Suk-yeol, il a indiqué que les faits illégaux n’ont pas été vérifiés. Son comité de transition prévoit de suivre la séance de Jeong pour juger si sa justification est convaincante pour le peuple.
Le parti de la Justice, une petite formation progressiste, a pour sa part demandé à Yoon de revenir sur sa décision d’avoir choisi Jeong comme ministre de la Santé. Idem pour le choix de Han Dong-hoon comme futur garde des Sceaux.