L’inflation sera l’un des premiers défis que le prochain président de la République affrontera. La Corée du Sud comme les autres pays du monde entier étant touchée par une flambée des prix à la consommation, qui le mois dernier a été au plus haut depuis dix ans, avec 4,1 %.
Pour le comité de transition de Yoon Suk-yeol, cette envolée peut s’expliquer par les injections massives de liquidités pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, ainsi que par les perturbations de l’approvisionnement entraînées par la guerre russe en Ukraine.
Le chef de l’Etat élu a alors demandé à son équipe de placer la stabilisation des prix au cœur des priorités. Dans le même temps, il a exhorté le gouvernement sortant à prendre des mesures visant à augmenter le pouvoir d’achat des ménages modestes.
Lors de sa réunion hier avec les maires et les gouverneurs des 17 plus grandes villes et provinces du pays, le futur numéro un sud-coréen a promis une décentralisation territoriale impartiale, comme il s’y était engagé lors de sa campagne électorale.
Le comité travaille également à pied d’œuvre pour concrétiser une autre promesse phare du candidat Yoon sur l’offre de quelque 2,5 millions de logements à travers le pays. Sans oublier l’élaboration d’un nouvel additif au budget visant à compenser les pertes des petits commerces lourdement touchés par les restrictions sanitaires liées au COVID-19.