L’invasion russe en Ukraine dure depuis quatre semaines. Et sa prolongation a des retombées négatives grandissantes sur des entreprises sud-coréennes. Le gouvernement tâche d’aider ces derniers.
En la matière, le vice-ministre des Finances a organisé, ce matin, une double séance de discussions : la 22e réunion du groupe de travail chargé de faire face à la crise russo-ukrainienne et la 9e réunion de la task force sur les articles-clés de la sécurité économique.
D’abord, Lee Eog-weon a passé en revue les mesures restrictives d’exportations qui s’appliqueront dès demain contre 57 articles ou technologies non stratégiques à destination de la Russie et de son allié, la Biélorussie. L’exécutif a élaboré un guide en la matière pour le diffuser auprès des entreprises. Il prévoit d’élargir les activités du guichet chargé de renseigner les professionnels sur les sanctions anti-Moscou.
En ce qui concerne l’aide d’urgence financière, le gouvernement a entériné, jusqu’à mardi dernier, 58 demandes pour des nouveaux emprunts et 104 requêtes pour la prolongation de l’échéance des crédits déjà contractés. Deux entreprises ont bénéficié, jusqu’à mercredi dernier, du Fonds d’urgence pour soutenir la gestion des PME.
La flambée des cours des énergies notamment telles que le pétrole se poursuit sur le marché international. Selon le vice-ministre, la Corée du Sud ne connaît toutefois pas encore de difficultés à s’en approvisionner. Il en va de même pour ses fournitures en matières premières. Concernant les céréales en provenance de l’Ukraine, Séoul a réussi à trouver des fournisseurs alternatifs afin d’importer 245 000 tonnes de maïs pour les consommateurs après en avoir déniché d’autres importateurs pour le maïs destiné à l’alimentation animale.
Comme la crise ukrainienne risque de durer davantage dans le temps, le gouvernement a décidé de renforcer la veille afin de réagir à temps aux répercussions attendues dans divers domaines.