Le « nation branding » devient de plus en plus important. Et grâce à la hallyu, la vague de la culture populaire sud-coréenne à l’étranger, la bonne image du pays du Matin clair charme les importateurs. Plus de sept acheteurs étrangers sur dix pensent que la « marque Corée du Sud » jouent en faveur lors de leurs acquisitions. C'est ce qu'ont fait savoir aujourd'hui les résultats d'une étude menée par l'Association coréenne du commerce extérieur (Kita), du 21 février au 4 mars, auprès de 213 acheteurs étrangers.
Selon le sondage, 72,9 % des répondants ont reconnu que l’image de la marque nationale de la Corée du Sud a un rôle positif dans le commerce. Ils ont associé les produits sud-coréens à l'excellente qualité (25,4 %), au prix raisonnable (16,9 %) et à l'originalité (15 %).
66,7 % des sondés ont estimé que la marque « Corée du Sud » s'est améliorée grâce à la diffusion de contenus sud-coréens (31,8 %), au développement des entreprises du pays (25,6 %), et à la croissance économique (20,8 %), entre autres. L'étude a attribué ce progrès à la popularité des k-contenus dont la série « Squid Game » sur Netflix et le boys band BTS.
Toujours pour les importateurs étrangers, les marchandises sud-coréennes sont en compétition avec le Japon (30 %) et la Chine (23 %). Qui plus est, 11 % des réponses ont indiqué que la Corée du Sud devenait un concurrent de l'Europe.
En revanche, les prix (33 %), le service après-vente (15 %) et la relation de confiance avec les partenaires (13 %) laissaient à désirer. Les deux derniers domaines sont donc à renforcer. Quant aux coûts, d'après la Kita, la qualité améliorée des produits a conduit à l'augmentation des tarifs, dont les acheteurs seraient moins satisfaits.
L'étude a enfin montré la voie menant à la consolidation du marketing national : la diversité des contenus culturels et leur diffusion (27,2 %), le développement d'excellentes entreprises et la communication de leurs articles (24,9 %) et la participation plus étendue de la nation sur la scène internationale (23 %).