L'accord de libre-échange signé entre la Corée du Sud et les Etats-Unis célèbre aujourd’hui le 10e anniversaire de son entrée en vigueur.
Le volume du commerce bilatéral qui était de 100,8 milliards de dollars en 2011, a connu une envolée de 67 % pour atteindre 169,1 milliards en 2020. Durant la même période, la part que représentent les USA dans la vente de produits « made in Korea » est passée de 9,3 à 13,4 %. Le pays de l’Oncle Sam est devenu ainsi le deuxième partenaire commercial du pays du Matin clair.
En dix ans, le montant des exportations sud-coréennes vers le marché américain a enregistré une augmentation annuelle de 5,5 %, passant de 56,2 milliards à 95,9 milliards, tandis que celui des Etats-Unis vers son allié asiatique a grimpé de 44,6 milliards à 73,2 milliards, soit une progression annuelle de 5,1 %.
Séoul a ainsi vu son excédent commercial avec Washington, qui était de 11,6 milliards de dollars en 2011, presque doubler pour atteindre l’an dernier 22,7 milliards.
Selon l'Institut coréen de politique économique internationale (KIEP), l’ALE entre les deux nations leur a permis de réaliser un taux de croissance relativement élevé ces dix dernières années parmi les pays membres de l’OCDE. Le KIEP explique que les dégâts redoutés dus à l’ouverture du marché du bœuf, au système de protection de la propriété intellectuelle pour les produits pharmaceutiques et à l’assouplissement de la règle des quotas des films nationaux, ont été relativement faibles grâce aux efforts destinés à renforcer la compétitivité des secteurs concernés.
Cependant, il reste encore des défis à relever comme la vulnérabilité des chaînes d'approvisionnement face à la pandémie de COVID-19, le commerce numérique, ou encore le changement climatique, entre autres.