L'Association de l'industrie des semi-conducteurs de Corée a annoncé hier que ses quelques 150 industriels membres injecteraient cette année au total plus de 56 000 milliards de wons, soit environ 41,12 milliards d'euros. Un bond de 10 % par rapport à l'an dernier. C’était au cours d’une réunion tenue entre le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Energie et les entreprises à Séoul.
Précisions : 1 800 milliards de wons seront tout d’abord déboursés par les PME de matériaux, de pièces, d’équipements et les service de post-traitement. Ensuite, 1 300 milliards de wons seront pris en charge par leurs congénères spécialisés dans les fabless, les sociétés qui conçoivent leurs produits et sous-traitent l'intégralité de la fabrication, ou les semi-conducteurs stratégiques. Le reste sera exécuté par les grands groupes et d'autres PME.
Le président de l'association, Lee Jeong-bae, en a profité pour demander le soutien du gouvernement, en particulier à l’apprentissage, à la dérèglementation et à l'allègement des procédures administratives.
En réponse, Moon Seung-wook, le ministre de l'Industrie, a fait savoir que la formation annuelle de 1 200 spécialistes du domaine serait assurée à partir de cette année dans les universités et les instituts dédiés. Et d'ajouter que le cycle de maîtrise en semi-conducteur sera créé et qu'il bénéficiera d'aide financière pour une période supérieure à dix ans.
Le ministre s'est également engagé à investir dans les infrastructures des zones spécialisées dans l'industrie des puces, et à mettre en place un organe d’assistance au secteur, chargé d'alléger les réglementations, et composé de ministères concernés et de collectivités locales. Il n'a pas oublié de saluer les bonnes performances, même dans ce contexte pandémique, réalisées par le semi-conducteur sud-coréen, reconnu comme l'industrie phare de l'économie nationale et l'arme principale de la sécurité économique du pays du Matin clair.
Pour finir, le haut officiel a souligné que le privé et le public devraient continuer de travailler main dans la main afin de stabiliser la chaîne d'approvisionnement et pour maintenir l'écart avec les autres nations en la matière. Une collaboration qui a permis de surmonter les perturbations survenues dans l'approvisionnement, tout comme les restrictions commerciales infligées par le Japon.