Singapour a entériné la fusion entre les deux premières compagnies aériennes sud-coréennes, Korean Air et Asiana Airlines. La Commission de la concurrence et des consommateurs de Singapour (CCCS) a notifié hier à Korean Air, qui a racheté son rival, que leur union n’enfreint pas la loi sur la concurrence singapourienne.
Selon la CCCS, la nouvelle entité a peu de possibilité de revaloriser ses prix en raison de la présence des concurrents dans le secteur passager, et elle ne limitera pas non plus la compétitivité du marché du fret aérien sur fond de l’excès de l’offre.
La cité-Etat ne fait pas partie des pays où la déclaration de la fusion des sociétés est obligatoire, mais le géant sud-coréen l’a effectuée volontairement compte tenu de l’éventuelle inspection qui pourrait lui être imposée.
Pour le moment, l’Union européenne et six nations dont les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont en cours d’examen. Jusqu’à présent, la Turquie, Taïwan, le Vietnam et la Malaisie ont donné leur feu vert.