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C’est aujourd’hui que le Partenariat économique régional global, connu sous le nom de RCEP, entre également en vigueur en Corée du Sud, 60 jours après le dépôt de la lettre de sa ratification, selon le processus requis. Il l’avait été déjà le 1er janvier dans dix autres pays comme la Chine et le Japon.
A ce jour, c'est le plus vaste accord de libre-échange du monde, signé en novembre 2020. Il englobe, outre le pays du Matin clair, les dix Etats de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean), l’Australie, la Chine, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Ce nouveau bloc représente à lui seul un tiers du produit intérieur brut (PIB), des échanges commerciaux, et de la population de la planète.
Ses pays membres se sont engagés à ouvrir notamment les marchés de l’automobile, de ses pièces détachées, de l’acier et des services comme les jeux vidéo, dans lesquels la Corée du Sud a des avantages comparatifs, d’autant que son économie est très dépendante des exportations.
Le pacte lui permettra donc de diversifier ses débouchés et d’élargir par conséquent son « territoire économique ». Il pourra également servir de traité commercial « indirect » entre Séoul et Tokyo, qui ne l’ont pas encore conclu. Les expéditions sud-coréennes vers ses Etats signataires représentent la moitié de l’ensemble.
Le RCEP porte sur un total de 20 filières allant des marchandises à la propriété intellectuelle, en passant par les investissements. Selon ces termes, les dix pays de l’Asean ont déjà ouvert davantage leurs marchés de biens. L’accord prévoit de supprimer les tarifs douaniers des échanges commerciaux de l’ordre de 91,9 à 94,5 % entre la Corée du Sud et cette association de nations, de 83 % entre elle et le Japon et de 91 % entre Séoul et Pékin, Canberra et Wellington.