Le ministre de l’Aménagement du territoire a rapporté ce matin au conseil des ministres le plan du réseau de transport national portant sur les 20 prochaines années. Objectif : assurer le droit de mobilité équitable, favoriser le transport sûr et durable, introduire des véhicules autonomes dans la vie quotidienne et enfin créer une communauté mondiale du transport d’ici 2040.
Sa plus grande ambition est de relier la plupart des villes du pays en moins de trois heures. Pour y parvenir, il prévoit de les connecter avec des réseaux ferroviaires à grande vitesse ou express, et en aménageant le réseau routier national en un quadrillage étoilé aux mailles plus étroites.
Qui plus est, de nouveaux aéroports et ports maritimes seront mis en place, et divers systèmes de transport publics comme le Mbus - un bus métropolitain - et le BRT - un autobus de transit rapide - seront introduits pour mieux desservir les régions isolées.
Le gouvernement compte augmenter la proportion des régions dotées du service de transport au niveau approprié minimal à 70 % en 2040 contre 32 % aujourd’hui. Il s’est également fixé le but de réduire le temps du trajet domicile-travail qui s’établit actuellement à environ 40 minutes à moins de 35 minutes.
En parallèle, le ministère élargira des investissements pour la distribution des modes de transport de l’avenir comme les véhicules électriques à hydrogène et les drones. Il projette également d’élaborer des politiques en faveur des habitants à mobilité réduite comme les personnes handicapées, les seniors et les enfants.