A l’issue d’une réunion de son comité de politique monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé, hier, qu’elle allait doubler le rythme de réduction de ses rachats d'actifs, le « tapering » comme l’appellent les experts, pour combattre l’inflation.
La banque centrale a également laissé entendre pas moins de trois hausses des taux d’intérêt, l’an prochain.
Cette décision fait réagir aussi le gouvernement de Séoul. Le premier vice-ministre de l’Economie et des Finances estime que l’impact du changement de politique américaine sur le marché financier local sera limité.
Lors d’une réunion, aujourd’hui, Lee Eok-won a détaillé que la mesure et son ampleur avaient déjà été anticipées et que la volatilité n’était pas revenue non plus sur les marchés internationaux après leur annonce. Et d’ajouter que la Corée du Sud et les principaux pays émergents ont, eux aussi, relevé leur taux d’intérêt.
Pourtant, la prudence est toujours de mise, selon le vice-ministre, il faudra se préparer à l’incertitude qui continue de planer sur l’économie nationale. Un doute associé non seulement à la nouvelle politique monétaire américaine, mais aussi aux poussées inflationnistes, dopées par la pénurie de chaîne d’approvisionnement mondiale, ou encore à la progression du variant Omicron du coronavirus.