La quasi-totalité des entreprises d’import-export sud-coréennes ressentent la nécessité d’une collaboration économique entre Séoul et Tokyo, mais elles sont moins confiantes quant à l’amélioration des relations entre les deux pays.
Cette information provient d’un sondage effectué du 11 au 15 octobre par la Chambre de commerce et d'industrie de Corée (KCCI) auprès de quelque 200 sociétés.
Résultat, 92,6 % des sondées jugent nécessaire la coopération bilatérale contre 7,4 % des avis négatifs. Pourtant, 80,7 % d’entre elles sont plutôt sceptiques quant à la perspective d’un éventuel rapprochement entre les deux voisins, alors que 6,4 % s’attendent au pire. Rien que 12,7 % y voient un avenir optimiste.
Le plus grand obstacle au dégel de ces relations mises à mal davantage ces derniers temps, émane des faits historiques avec 42,1 %. Ils sont suivis des facteurs extérieurs envenimés comme le COVID-19, et du conflit commercial suite aux restrictions d’exportation imposées par l’Archipel. Viennent ensuite la concurrence de plus en plus serrée et l’hostilité renforcée des citoyens d’un pays à l’autre.
D’après un responsable du KCCI, en dehors de la pandémie virale et de l’affrontement diplomatique, les firmes sud-coréennes et japonaises sont encore confrontées à la réorganisation de la chaîne d’approvisionnement mondial. D’où la nécessité importante de rétablir la base du partenariat bilatéral à partir de l’économie privée et des projets de coopération conjoints.