Le vice-Premier ministre à l’économie a annoncé que son pays concentrerait toutes ses forces pour minimiser l’impact des perturbations des chaînes de valeur mondiales (CVM) sur l’économie sud-coréenne.
Hong Nam-ki a tenu ces propos devant les investisseurs étrangers qu’il a invités à une réunion d’explication sur l’économie nationale, tenue hier à Londres. Un total de 21 hauts responsables de banques d’investissement et de sociétés de gestion d’actifs multinationales y étaient présents.
Interrogé alors à ce sujet, celui qui est aussi le ministre des Finances a de fait répondu que l’impact avait été limité et que le gouvernement de Séoul était suffisamment capable de tirer son épingle du jeu.
Il a alors évoqué comme exemple les restrictions instaurées en 2019 par le Japon sur les exportations de matériaux, pièces détachées et équipements vers la Corée du Sud. Selon lui, cette mesure, qui avait porté un coup dur à celle-ci dans un premier temps, lui a paradoxalement permis de parvenir à l’autosuffisance de ces produits. Elle a donc servi de vaccin pour pouvoir les fabriquer désormais localement.
Questionné sur l’intégration de la Bourse de Séoul au prestigieux indice MSCI, Hong a répondu qu’il ferait le nécessaire en ce sens après avoir repris les consultations avec Morgan Stanley Capital International.
A propos de la taxe carbone, le ministre a affirmé que si les discussions sur cet impôt environnemental n’étaient pas encore menées sérieusement en Corée du Sud, celle-ci était prête à prendre part à celles à l’échelle mondiale.