Le ministère de l’Industrie et de l’Energie a annoncé aujourd’hui qu’il mettrait en vigueur l’an prochain l’amendement de la loi sur les nouvelles énergies renouvelables et qu’avant cela, il écouterait les opinions publiques et d’experts.
Cette législation adoptée en avril prévoit notamment de porter jusqu’à 25 %, contre 9 % actuellement, la norme dite RPS en matière d’offre d'énergies renouvelables. C’est un système qui oblige les producteurs d’électricité équipés d’installations de puissance supérieure à 500 MW à produire une certaine quantité d’électricité à partir de ces nouvelles énergies comme l'éolien et le solaire photovoltaïque.
Conformément à cela, ladite RPS sera relevée progressivement, à 12,5 % en 2022, 14,5 % l’année suivante, 20,5 % en 2025 et 25 % en 2026. Le ministère explique cette révision à la hausse par une des initiatives visant à parvenir à la neutralité carbone.
Selon le gouvernement, cette nouvelle mesure permettra aux petits et moyens producteurs de nouvelles énergies renouvelables de mener leurs projets de manière plus stable. Car ils pourront désormais vendre aux grands producteurs leur certificat d'énergie renouvelable (CER) à un prix plus compétitif.
Face à une telle situation, les principaux acteurs du marché doivent élaborer une nouvelle stratégie et dépenser plus pour la RPS. Il est donc évoqué la possibilité d’une hausse des prix de l’électricité. Cependant, le ministère se veut rassurant, l’impact de l’augmentation des frais pour cette norme sur la facture devant à contrario diminuer.