Les profits nets réalisés l’année dernière par quatre géants sud-coréens représentent plus de 80 % de l’ensemble de ceux enregistrés par les 30 conglomérats du pays.
Selon les chiffres publiés par l’autorité sud-coréenne de la concurrence (KFTC), Samsung, Hyundai, SK et LG ont affiché en 2020 un profit net de 37 604 milliards de wons (environ 27 282 290 888 euros), à savoir 2 200 milliards de wons de plus (1 598 519 754 euros) qu’en 2019.
En revanche, les 30 entreprises sud-coréennes les plus riches ont vu leur bénéfice net baisser de 4 569 milliards de wons (3 316 589 480 euros) pour atteindre 45 030,4 milliards de wons (32 687 098 038 euros).
Les quatre premiers « chaebol » ont réalisé l’an dernier 83 % des profits nets affichés par le top 30 des entreprises sud-coréennes contre 71 % en 2019. Ils ont vu leurs chiffres d’affaires reculer de 4 635 milliards de wons, soit 3 363 814 500 euros en un an pour être évalués à 778 783 milliards de wons en 2020, à savoir l’équivalent de 565 195 587 488 euros. Les chiffres d’affaires réalisés par les 30 les plus grosses entreprises du pays du Matin ont eux aussi baissé de 53 840 milliards de wons (3 364 522 615 euros) pour s’élever à 1 373 272 wons (996 851 068 154 euros).
Même si le président Moon Jae-in s’est engagé à réformer les quatre chaebol, ces derniers pèsent de plus en plus lourds dans l’économie nationale, et ce malgré la crise liée à l’épidémie de COVID-19. Après avoir connu une légère baisse entre 2017 et 2019, ils voient de nouveau leur poids augmenter dans les chiffres d’affaires des firmes en accumulant une part grandissante des richesses du pays.
Dans ce contexte, le parti de la Justice pointe du doigt la Fédération des industriels de Corée (FKI) qui continue de s’opposer à la réforme des conglomérats mise en place par le gouvernement dont les résultats sont jugés décevants.