La Corée du Sud comme plusieurs autres pays du monde s’organise pour limiter le risque d’abus de position dominante des géants de la Tech.
Après le régulateur financier et l’autorité de la concurrence, c’est cette fois au tour de l’Assemblée nationale de se mobiliser. De fait, elle a décidé d’auditionner les patrons des principales plateformes de communication sud-coréennes ainsi que les représentants des filiales locales des géants internationaux du secteur des nouvelles technologies, et ce dans le cadre de son audit annuel, qui débutera demain pour une durée de trois semaines.
Kim Beom-soo, le président du conseil d’administration de Kakao et Kang Han-seung, le directeur général de Coupang devront répondre aux questions des députés membres de la commission des affaires politiques. Ceux-ci doivent interroger le premier notamment sur l’expansion tentaculaire de son groupe, qui compte désormais 118 filiales et le second sur la concurrence déloyale qu’il exercerait à l’égard des fournisseurs du géant de l’e-commerce.
La commission des sciences et des TIC a demandé aux chefs des filiales sud-coréennes de Google et Apple de se présenter devant elle, ces deux entreprises américaines étant sous le feu des critiques en raison de leurs pratiques anticoncurrentielles. Plusieurs autres « Big Tech » sont eux aussi dans le viseur du Parlement.