Désormais, tout sud-Coréen né à l’étranger pourra retrouver son nom local dans son passeport à la place du nom coréen indiqué.
Lors d’un procès public tenu le 20 août dernier, le tribunal administratif de Séoul a donné gain de cause à un ressortissant sud-coréen de sept ans ayant demandé l’annulation de la décision prise par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.
Le tribunal a ainsi ordonné à ce dernier de revenir sur sa décision qui consistait à refuser la demande du plaignant souhaitant remplacer son nom coréen par son nom anglais utilisé depuis sa naissance en dehors du pays.
Il s’agit du premier jugement allant à l'encontre des autorités diplomatiques qui se montraient fermes à toute demande de modification du passeport, même après l’entrée en vigueur de la loi amendée sur le passeport, plus flexible que la législation originale.