D’après l’Institut national des statistiques (Kostat), les revenus des ménages ont reculé de 0,7 % au deuxième trimestre sur un an, en s’établissant à 4 287 000 wons, soit environ 3 122 euros.
Les revenus provenant du travail et des affaires ont augmenté, mais ceux de transfert, tels que l’aide d’urgence, ont chuté de 28,6 %.
En particulier, les 20 % les plus modestes ont vu s’évaporer, en moyenne, 6,3 % de leurs revenus mensuels, alors que le même pourcentage des plus aisés ont vu leurs revenus progresser de 1,4 %. Le Kostat a expliqué que le recul avait été plus marqué chez les premiers comme la subvention de l’Etat représente une plus grande part dans l’ensemble de leurs revenus. Quant aux seconds, leurs revenus de transfert également ont reculé, mais les bénéfices sur leurs actifs, tels que les intérêts et les dividendes ont grimpé de 127,7 %. Ainsi, l’indice de l'écart entre les deux classes opposées s’est aggravé en un an.
La consommation des ménages a, quant à elle, progressé de 3,8 % en glissement annuel en atteignant 2 475 000 wons, ou 1 802 euros. Les dépenses pour l’alimentation, le logement et la santé ont connu une progression et celles pour l’éducation ont bondi de 31,1 %. C’est parce que les cours privés, suspendus l’an dernier à cause du COVID-19, ont repris, notamment en ligne. Les dépenses non consommatrices se sont elles aussi accrues de 4,6 %, en particulier les cotisations aux assurances sociales. Les impôts, dont la taxe sur le patrimoine, ont eux aussi enregistré une hausse de 14,3 %.
Résultat : l’excédent des revenus des ménages a reculé de 13,7 % avec, en moyenne, 979 000 wons (713 euros).
Le Kostat a expliqué que l’impact de la quatrième vague de la pandémie ne serait reflété sur ces statistiques qu’au trimestre suivant.