Après des semaines d’enquête et deux interrogatoires portant sur de graves détournement de fonds, Kim Un-yong, député du parti Uri et vice-président du Comité international olympique (CIO), a décidé de jeter l’éponge. Reconnaissant avoir commis des malversations, il a annoncé hier à la presse qu’il abandonnait à la fois son siège à l’Assemblée nationale et son poste de président de la Fédération mondiale de Taekwondo. Il n’a cependant pas dit s’il comptait conserver sa vice-présidence du CIO, une position qui en a fait la figure la plus en vue de l’establishment sportif coréen.
Précisons que parquet de Séoul a demandé un mandat d’arrêt contre lui : Kim, 72 ans, est soupçonné d’avoir reçu 500 millions de wons, soit 330 000 euros, de différents hommes d’affaires. Il leur aurait promis en échange de leur décrocher un siège au Comité olympique coréen, dont il a aussi assuré la présidence. Il est en outre accusé d’avoir détourné pour son propre compte d’importantes donations faîtes à la Fédération mondiale de taekwondo, la principale organisation de cet art martial coréen.