Suite à la publication, mercredi, de « Fit for 55 », le plan global de la Commission européenne fixant son nouvel objectif de réduction des émissions à gaz à effet de serre (GES), le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Energie a tenu hier, en urgence, une visioconférence avec les responsables des industries d’acier et d’aluminium du pays.
En effet, le « Pacte vert » de l’Union européenne prévoit, entre autres, la mise en place du « mécanisme d’ajustement aux frontières » (CBAM), consistant à infliger une taxe carbone à l’importation sur les produits de cinq industries émettant d’importants volumes de CO2, à savoir la sidérurgie, le ciment, l’engrais, l’aluminium et l’électricité. Ce dispositif entrera en vigueur à partir de 2026, après une période de grâce de trois ans qui débutera le 1er janvier 2023.
En Corée du Sud, ce sont surtout les producteurs d’acier qui devraient être les plus affectés par cette nouvelle réglementation.
Ainsi, le gouvernement envisage de faire le point sur le système domestique concernant le mécanisme d’ajustement aux frontières et d’organiser régulièrement des réunions avec les ministères et les secteurs concernés. Il projette en particulier d’élaborer, avant la fin de cette année, différents soutiens aux industriels visés par ce traité européen, tels que des aides fiscales et financières et la recherche et le développement (R&D) sur la neutralité carbone.