Alors que les négociations en vue de fixer le salaire minimum à appliquer l’an prochain marquent toujours le pas, les syndicats et le patronat ont soumis, chacun, leurs réclamations révisées à la Commission nationale de la négociation collective au cours de sa 8e réunion tenue hier.
Cette démarche intervient alors que les interlocuteurs n’arrivaient pas à aplanir leurs divergences depuis qu’ils avaient déposé leurs premières propositions le 30 juin dernier.
Dans les textes revus, les syndicats revendiquent un bond de 19,7 % à 10 440 wons (7,68 euros) de l’heure. Quant au patronat, il propose une progression de 0,2 % à 8 740 wons (6,43 euros). Il s’agit d’une baisse de 4,2 points pour les premiers et d’une hausse de 0,2 point pour le second par rapport à leurs réclamations initiales.
D’après les syndicats, le salaire minimum n’a augmenté que de 7,7 % depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration Moon Jae-in, et comme les différentes primes octroyées aux employées entrent, depuis 2018, dans le calcul du salaire minimum, le salaire réel n’aurait que peu progressé.
En face, les employeurs ont invoqué les différentes difficultés auxquelles font face actuellement les PME, telles que l’augmentation des prix des matières premières ou la lourde réglementation.
Les pourparlers doivent être bouclés d’ici la mi-juillet pour dévoiler le montant final le 5 août.