La Corée du Sud a entamé la semaine dernière ses consultations annuelles en ligne avec l’agence internationale de notation Fitch Ratings.
A en croire le ministère de l’Economie et des Finances, les discussions d’hier ont été menées entre son patron Hong Nam-ki et James McCormack, responsable des notations souveraines de l’agence. Avec au cœur de leur conversation : les préoccupations communes liées à la nouvelle note du pays du Matin clair. Le second a alors voulu savoir notamment si Séoul pourra respecter ses règles budgétaires à moyen terme annoncées l’an dernier. En 2020, le gouvernement avait précisé qu’il ferait en sorte de maintenir la dette publique à 60 % du PIB et le solde budgétaire -3 %, et ce dès 2025.
Fitch se serait interrogé sur la possibilité que l’exécutif sud-coréen parvienne à garder son cap d’assainissement des finances publiques cette année encore, alors que ses dépenses se sont accrues en raison de ses deux additifs au budget. Hong s’est alors montré confiant. Selon lui, des efforts préventifs seront déployés pour la gestion de la dette publique, avant 2025. Le ministre a également évoqué le fait que la dernière rallonge budgétaire avait été élaborée sans émettre de bons du Trésor.
L’agence de notation a également abordé la réponse du pays face à la récente recrudescence des contaminations au COVID-19. Là encore, celui qui est aussi vice-Premier ministre à l’économie a assuré qu’il s’agissait d’une propagation gérable et qu’il n’y aurait donc pas d’impact majeur sur les mesures à mettre en place pour relancer la consommation.
Des consultations bilatérales se poursuivront jusqu’au 8 août. Un ou deux mois plus tard, l’agence rendra sa nouvelle décision. Pour la Corée du Sud, elle maintient actuellement la note « AA- » avec une perspective « stable ».