Les discussions visant à déterminer le salaire minimum à appliquer l’année prochaine sont toujours laborieuses. Après six réunions, les syndicats et le patronat ont pu soumettre hier in extremis leurs réclamations respectives à la Commission nationale de la négociation collective.
Les premiers revendiquent une augmentation de 23,9 %, à 10 800 wons de l’heure, et le second le maintien du niveau actuel, soit 8 720 wons.
Pour les employeurs, le montant pour cette année n’est pas insuffisant pour un ménage composé d’une seule personne, et il n’est pas faible non plus par rapport aux autres nations. Ils invoquent aussi les difficultés financières des PME.
En face, les syndicats insistent de leur côté sur la nécessité de fixer la somme sur la base du coût de la vie des ménages comptant plusieurs membres, et de la revaloriser afin de réduire l’écart entre riches et pauvres creusé par l’épidémie de COVID-19.
En tout cas, les négociations doivent s’achever au plus tard d’ici la mi-juillet pour notifier le 5 août le montant fixé. Cela dit, un intense bras de fer semble se poursuivre encore en raison des grandes divergences qui opposent les deux parties.
Par ailleurs, il a été décidé de ne pas appliquer le salaire minimum par secteur d’activité, comme le demandaient les syndicats.