Quelque 700 000 plans cadastraux et forestiers que détiennent les établissements publics sud-coréens ont été renouvelées en vertu du standard mondial après huit ans de travaux. Selon le ministère de l’Aménagement du territoire et des Transports, la Corée du Sud utilisait depuis 1910, début de l’occupation japonaise, un système de référence de localisation dont l’origine se situe à Tokyo, mais celui-ci affichait une différence de 365 mètres avec la norme internationale.
Les autorités publiques se sont mises à le moderniser en février 2013 et ont effectué les modifications nécessaires jusqu’à l’an dernier. A l'issue d'une procédure de vérification, la nouvelle version a récemment été enregistrée dans le système de gestion cadastrale de chaque collectivité locale.
Le nouveau dispositif permettra d’utiliser des informations de localisation précises fournies par satellite pour l’arpentage cadastral en temps réel, réduisant considérablement l’erreur. Le service public des informations spatiales utilisées dans la vie quotidienne, telles que les cartes de portail et la navigation seront également améliorés.
L’opération a été menée par les fonctionnaires des administrations régionales, ce qui a permis d'économiser un budget de 70,7 milliards de wons, soit 52 millions d’euros. Le ministère s’est félicité de s’être débarrassé des vestiges de la colonisation nippone dans ce domaine.