La reprise de la vente à découvert des titres boursiers il y a un mois n’aura pas eu d’effet déstabilisateur sur la Bourse de Séoul.
D’après les documents publiés hier par la Commission des services financiers (FSC), le cours du Kospi, l’indice de référence du pays, a progressé de 2,4 % par rapport au 30 avril, soit avant la relance de ce système, et celui du Kosdaq, l’indice des valeurs technologiques, a légèrement reculé de 0,2 %.
La FSC a expliqué que cette tendance était comparable aux autres pays, et que cette évolution stable dans le pays était notamment attribuable à l’amélioration des performances des entreprises et à l’augmentation des achats effectués par les particuliers.
Le montant moyen journalier des transactions à découvert a enregistré une légère progression entre mars 2020, avant l’interdiction de cette forme de vente, et mai dernier, passant de 654,2 milliards de wons (484 millions d’euros) à 688,2 milliards de wons (589 millions d’euros). Par ailleurs, l’ampleur de l’augmentation de ce montant n’est pas considérable par rapport à l’ensemble des transactions, qui a presque doublé sur la même période, de 13 700 milliards de wons (10 milliards d’euros) à 25 400 milliards de wons (19 milliards d’euros).
Enfin, l’organe de régulation financière s'est engagé à détecter des ventes à découvert illégales à travers la construction d’un système de surveillance et le suivi de près des marchés.