Les contribuables domiciliés fiscalement en Corée du Sud, que ce soient des individus ou des sociétés, doivent déclarer leurs comptes bancaires ouverts à l’étranger, si au cours de l’an dernier, le montant déposé dépasse 500 millions de wons, l’équivalent de 368 000 euros. Ils ont jusqu’à fin juin pour le faire au service des impôts de leur résidence fiscale.
L’argent liquide, les actions en bourse, les obligations, les fonds, les produits d’assurance et les produits dérivés financiers qu’ils possèdent dans leurs comptes ouverts auprès des banques hors des frontières sont tous concernés. Les dépôts dans les succursales des institutions financières sud-coréennes à l’étranger sont donc inclus, contrairement à ceux dans les établissements étrangers au pays du Matin clair.
Le titulaire de ces comptes qui ne remplit pas l’obligation ou le fraudeur risque une amende allant jusqu’à 20 % de la somme déclarée ou une sanction pénale, si le montant non signalé est supérieur à 5 milliards de wons par an.
A compter de l’an prochain, il faudra déclarer aussi les cryptoactifs déposés sur les plateformes d’échange étrangères.