Les sud-Coréens sont nombreux à estimer que la législation actuelle ne reflète pas l’évolution de la société. C’est ce que montre une enquête de la Chambre de commerce et d'industrie coréenne (KCCI) sur l’orientation de la 21e législature. Elle a été menée auprès de 1 200 habitants de 20 à 59 ans.
D’après cette étude publiée aujourd’hui, 91,6 % des répondants ont déclaré que le problème du système législatif actuel était son côté archaïque. Cette réponse était la plus fréquente chez les jeunes d’une vingtaine d’années, devant les trentenaires et les quinquagénaires.
En effet, selon la KCCI, le projet de loi fondamentale sur le développement du secteur tertiaire, qui fait partie des dix projets législatifs d’urgence pour l’innovation, est en suspens depuis dix ans. Idem pour les trois lois « bac à sable réglementaire », aussi appelés « sandbox », visant à dispenser leurs acteurs de réglementations contraignantes dans le but de promouvoir les nouvelles technologies.
A propos des thèmes prioritaires dont devrait se saisir le Parlement, 39,8 % des sondés ont évoqué la « dynamisation de la croissance économique ». Viennent ensuite la promotion des droits des travailleurs et des consommateurs (28,5 %) et l’amélioration de la gouvernance d’entreprise et des coutumes commerciales (15,6 %).
Selon un responsable de la KCCI, les citoyens s’attendent à ce que les députés se concentrent sur l’adaptation du système à la réalité et au dopage de l’économie plombée par la prolongation du COVID-19.