Alors que le constructeur automobile sud-coréen SsangYong Motors, en manque de liquidités, peine à trouver un repreneur, le gouvernement a décidé de multiplier les aides financières et fiscales en faveur de ses sous-traitants. C’était à l’issue de la 26e réunion des ministres concernés pour le renforcement de la compétitivité industrielle, présidée par le ministre des Finances, Hong Nam-ki, qui est également vice-Premier ministre à l’économie.

Tout d’abord, l’exécutif envisage de recourir aux « directives sur le prolongement de l’échéance du capital des emprunts et la suspension du remboursement des intérêts », actuellement mises en œuvre par les institutions financières politiques et les banques commerciales. Il s’agit d’un plan d’aide destiné aux PMEs et aux petits commerçants affectés directement ou indirectement par le COVID-19 qui sera valable jusqu’en mars.

Parallèlement à cela, les partenaires de SsangYong en proie à des difficultés temporaires de gestion pourront bénéficier d’une injection de liquidités dans le cadre des programmes d’aide financière mis en place pour les sous-traitants dans les industries phares, telles que l’automobile.

Enfin, sur le volet fiscal, le Service national des impôts (NTS) et le Service national des douanes vont accorder différentes faveurs, telles que le prolongement de l’échéance du paiement des impôts, la suspension de la saisie et de la vente ou le paiement par échelons.