La propagation du COVID-19 montre des signes de ralentissement depuis le début de l’année en Corée du Sud, après avoir atteint un pic à plus de 1 200 fin décembre. Ce jeudi à 0h, le nombre de nouveaux patients est resté sous la barre du millier pour le troisième jour de suite en totalisant 870 individus : 833 infections domestiques et 37 importées.
La Corée du Sud dénombre ainsi un total de 66 686 cas cumulés. Le nombre de patients dans un état grave a reculé de 11 en une journée en s’élevant à 400. 19 décès additionnels sont à déplorer, portant le nombre total de victimes à 1 046.
Cependant, le gouvernement appelle, chaque jour, au maintien de la vigilance alors que les contaminations collectives se poursuivent dans des établissements à haut risque, tels que les maisons de retraite, les hôpitaux et les églises.
La situation reste également alarmante dans les établissements de correction, en particulier à la maison d’arrêt de Séoul-Est. D’après le ministère de la Justice, 1 203 détenus et employés des centres de détentions dans le pays ont été affectés par le virus, y compris 67 détenus de la maison d’arrêt de Séoul-Est nouvellement testés positifs hier.
Le ministère a reconnu de ne pas avoir agi à temps pour prévenir une telle circulation. En effet, fin novembre, le taux d’occupation de l’établissement en question était de 116 %, ce qui a pu faciliter la propagation de l’épidémie. Dans ce contexte, quatre détenus de ce centre ont saisi la justice contre le gouvernement, en demandant à ce dernier d’octroyer une indemnisation de 10 millions de wons, soit environ 7 500 euros, par individu.
De son côté, l'exécutif a décidé de mener une opération de dépistage dans l’ensemble des 54 établissements de correction du pays et de fournir, chaque jour, un masque KF-94 à tous les détenus. Et il envisage d’effectuer, une fois par semaine, un test de dépistage auprès des employés des institutions concernées.
D’autre part, sur fond de polémique autour de l’équité du contrôle préventif, les mesures sanitaires sur les centres sportifs en intérieur seront assouplies dès demain. Ainsi, ils pourront rouvrir leur portes, mais uniquement pour les cours destinés aux enfants et aux adolescents. Et le nombre des individus présents ne devra dépasser neuf. Le gouvernement a également fait savoir qu’il envisageait d’établir des critères détaillés pour permettre aux autres établissements, tels que les karaokés et les instituts de cours privés, de reprendre leurs activités.