La Corée du Sud a occupé le 24e rang parmi 36 pays membres de l’OCDE ayant fait l'objet d'une étude en matière de compétitivité fiscale, en recul de sept crans en trois ans. C’est ce qu’on vient d’apprendre de l'Institut de recherches économiques de Corée (Keri) en citant un rapport publié en octobre dernier par le think tank américain Tax Foundation.
Plus précisément, le pays du Matin clair s’est classé 2e pour la taxe sur la consommation, 22e pour l’impôt sur le revenu, 33e respectivement pour l’impôt sur les sociétés et la taxe internationale et 30e pour l’impôt sur le patrimoine.
D’après le Keri, la dégradation rapide de la Corée du Sud se poursuit depuis 2014 et sa chute de ces trois dernières années est la deuxième plus importante après les Pays-Bas. Ce phénomène s’expliquerait par l’accroissement de l’impôt maximal sur les sociétés de 3 % en 2018 qui va à l’encontre de la tendance mondiale.
Selon l’institut basé à Washington, les avantages du système fiscal sud-coréen résident dans la taxe sur la valeur ajoutée, peu élevée avec 10 % et appliquée à une source plutôt large, et son vaste réseau de conventions fiscales avec 93 pays.
Du côté de ses points faibles, ont été évoqués les limites du système de déduction des pertes reportées pour les entreprises et l’impôt sur le patrimoine imposé séparément sur l’immobilier et les transactions financières.
Cette année, l’Estonie s’est hissée en tête du palmarès, suivie par la Lettonie et la Nouvelle-Zélande.