Une nouvelle conférence ministérielle des pays membres du Partenariat économique intégral régional, connu sous le nom de RCEP selon son acronyme anglais, s'est tenue aujourd’hui. Contexte sanitaire oblige, les discussions se sont déroulées de manière virtuelle.
La Corée du Sud y a été représentée par sa ministre déléguée au Commerce extérieur Yoo Myung-hee, actuellement à Genève, où elle poursuit sa campagne pour le poste de patron de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Dans sa prise de parole, elle a souligné que la signature prochaine de l’accord RCEP élargirait la coopération régionale en matière de commerce, d’investissement ou encore de chaînes d’approvisionnement et aiderait aussi à surmonter la crise économique causée par la pandémie de coronavirus.
La ministre a aussi promis que son pays ferait de son mieux pour trouver un terrain d’entente sur les derniers points de litige à régler avant de conclure le traité.
Le RCEP est un projet visant à créer une vaste zone de libre-échange entre les dix membres de l'Association de l’Asie du Sud-est (Asean) et six autres pays de la région : la Corée du Sud, la Chine, le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Inde. Les dirigeants de 15 nations étaient tombés d’accord, en novembre 2019 à Bangkok, pour signer cet accord cette année. L’Inde a, quant à elle, refusé de les rejoindre.