Une infection massive au nouveau coronavirus a été constatée dans la centrale nucléaire de Barakah, située aux Emirats arabes unis (EAU), la première centrale vendue à l’export par la Corée du Sud.
Selon Kepco, la compagnie nationale d'électricité en charge des opérations, bon nombre d’ouvriers étrangers résidant dans un habitat collectif ont été testés positifs suite à un dépistage mené sur tout le personnel, soit environ 700 personnes, y compris sept employés sud-coréens. La centrale abrite la « Team Korea » composé d’environ 6 000 travailleurs issus de la Kepco, la KHNP, la société nationale de l’énergie hydraulique et nucléaire, et l’entreprise Doosan Heavy Industries & Construction, entre autres. Parmi lesquelles on compte environ 2 000 sud-Coréens.
Les tests révèlent que l’« EDF coréen » et la KHNP n’auraient aucun cas confirmé, mais Kepco a du mal à dresser un bilan précis, ce qui lui a valu des reproches sur sa gestion. A en croire ce dernier, l'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) et les autorités sanitaires de l’EAU ne dévoilent pas de données relatives à l’épidémie en raison de la protection des données personnelles.
Or, la société nationale sud-coréenne prétend avoir pris des dispositifs nécessaires contre la propagation du COVID-19. Elle a désinfecté les lieux de travail, préparé des installations destinées aux éventuels patients et a réalisé régulièrement des tests sur un échantillon des travailleurs. Une fois les contaminations déclarées. La Kepco a fait rentrer les employés dans leur résidence.