Lee Mak-dal, victime de l'esclavage sexuel perpétré par l'armée impériale nippone durant la Seconde Guerre mondiale, s'est éteinte samedi. C'est ce qu'a annoncé, hier, le Conseil coréen pour la justice et la mémoire sur sa page Facebook.
Selon cette ONG chargée de défendre la cause des anciennes femmes de réconfort, Lee, qui est née en 1923 à Hadong, dans la province de Gyeongsang du Sud, accepta vers 1940 un « travail bien rémunérateur » à l'étranger proposé par deux Japonais. Mais il s'agissait de devenir esclave sexuelle pour les soldats nippons à Taïwan.
Après la libération de la Corée du joug japonais, cette « wianbu » est rentrée dans son pays et s'est finalement déclarée, en 2005, auprès du gouvernement comme victime de cette atrocité. Elle a participé aux manifestations dites du « mercredi », le rassemblement tenu toutes les semaines pour demander des excuses officielles à Tokyo. Cette dame a également témoigné à l'étranger pour révéler les actes horribles commis par le Japon impérial.
Les funérailles se tiendront en privé, conformément au souhait de sa famille. Suite à cette disparition, la Corée du Sud ne compte plus que 16 wianbu survivantes.