L’épidémie de nouveau coronavirus poursuit sa propagation en Corée du Sud, plus particulièrement dans la capitale et sa grande couronne. Pour rappel, l’exécutif avait relevé son niveau d’alerte à « la deuxième étape de distanciation sociale » sur une échelle de trois dans la région métropolitaine de Séoul il y a deux semaines. Un dispositif qui devait prendre fin ce dimanche. Or, il n’a pas eu l’effet escompté.
Le gouvernement a donc décidé de prolonger d’une semaine la dernière série de mesures renforcées. En outre, il envisage de remonter d’un cran le niveau des mesures sanitaires qui s’appliquent aux lieux de proximité à haute fréquentation, tels que les restaurants ou les cafés. C’est ce que le Premier ministre a annoncé ce matin lors d’une réunion de la cellule de crise de lutte contre le COVID-19.
Chung Sye-kyun a souligné que le nombre quotidien de nouveaux cas de contamination avait dépassé le seuil des 200 pendant dix jours d’affilée dans la mégapole. Il s’est dit conscient de la demande pressante de relever le niveau d’alerte à la dernière étape de distanciation sociale. Toutefois, il a souligné la nécessité de prendre en compte non seulement la lutte épidémique, mais aussi les impacts économiques et sociaux. Le plus haut niveau d’alerte est, selon lui, la dernière carte dont le gouvernement a à sa disposition.
Dans la foulée, le chef du gouvernement a appelé les citoyens à coopérer pleinement en restant chez eux à partir de ce week-end, sauf activités économiques indispensables, et en évitant au maximum les rencontres. Par ailleurs, il a exhorté les églises protestantes à respecter le principe de messe en ligne afin d’assurer la sécurité de leurs fidèles et de leurs voisins, en précisant qu’environ 2 000 d’entre elles avaient maintenu un office en présentiel le week-end dernier.