Décidément, l’avènement d’une deuxième vague semble imminent, si ce n’est qu’elle est déjà là. En 24 heures, le nombre de nouveaux cas du COVID-19 a dépassé, pour la première fois en cinq mois, la barre des 400 avec 441 patients supplémentaires. Avec respectivement 154 nouvelles contaminations à Séoul, 100 dans la province de Gyeonggi et 59 à Incheon, la part des infectés de la région métropolitaine représente environ 70 % de l’ensemble de ce chiffre. Autrement dit, la pandémie est en train de se répandre aux autres parties du territoire.
A l’égard de cette recrudescence inquiétante, les autorités sanitaires ont estimé qu’il fallait attendre encore un moment pour constater les effets du relèvement au niveau deux de l’échelle de distanciation sociale qui en compte trois. La dernière décision a été prise, en effet, le 16 août dernier.
L’infection massive au sein du temple évangélique Sarang Jeil et la participation de ses adeptes aux rassemblements de la place de Gwanghwamun, le 15 août dernier, et la contamination des autres participants venant d’autres régions seraient à l’origine de cette propagation continue.
Dans la foulée, l’exécutif a annoncé poursuivre des discussions approfondies pour décider de déclencher ou non le niveau maximal de distanciation sociale dans un avenir proche. Et de prier la population de respecter pleinement les gestes barrières dans la vie quotidienne en s’abstenant de faire des sorties et des rencontres non-urgentes.
En ce qui concerne l’état d’avancement de l’enquête épidémiologique sur des principaux clusters, les autorités ont fait savoir qu’elles se sont procuré, depuis la perquisition des locaux de Sarang Jeil, un total de noms de 5 900 fidèles et visiteurs de cette église protestante, soit 1 800 de plus que sur la liste présentée auparavant par cette dernière. Et grâce aux données fournies par les opérateurs de la télécommunication, le gouvernement a mis main sur 50 200 individus ayant demeuré aux alentours de la place de Gwanghwamun le jour des manifestations incriminées, avant de les désigner provisoirement à surveiller.