Avec la propagation de l’épidémie de nouveau coronavirus à travers tout le pays, le nombre de contaminations est le plus élevé à Séoul et dans la province de Gyeonggi qui l'entoure.
Les autorités sanitaires ne parviennent pas à retracer la chaîne de transmission pour 22,3 % des cas confirmés durant les six derniers jours dans la capitale sud-coréenne. De plus, elles peinent à assurer les tests sur l’ensemble des participants au rassemblement qui a eu lieu le 15 août dernier sur la place de Gwanghwamun, à l’occasion du jour de la libération de la Corée.
Jusqu’à présent, seuls 29,3 % des manifestants, à savoir 1 622, ont accepté de se soumettre au test. Parmi eux, 17 sont atteints du COVID-19. 1 299 continuent de refuser de se faire dépister. Afin de les inciter à le faire, le gouvernement a décidé de leur permettre de se faire tester sous couvert d'anonymat.
Une nouvelle mesure mise en place par la ville de Séoul dès aujourd’hui est le port du masque obligatoire dans les lieux ouverts et bondés. Ensuite, les 12 types d’établissements à usage multiple où tout rassemblement est interdit se verront imposer une fermeture durant deux semaines en cas de violation des mesures de lutte contre la pandémie. Ce dispositif concerne les instituts privés qui comptent moins de 300 élèves et les restaurants avec une surface supérieure à 150 ㎡.
De son côté, la municipalité d’Incheon, qui a enregistré hier 32 nouveaux cas d'infection au nouveau coronavirus, a décidé de prendre à partir d’aujourd’hui des mesures correspondant au « niveau 3 de distanciation sociale », à savoir le plus haut niveau d'alerte. Par conséquent, toute activité réunissant plus de 10 personnes y est interdite. De plus en plus de collectivités locales envisagent de lui emboîter le pas.