Une deuxième vague du nouveau coronavirus semble être au seuil de la Corée du Sud, plus particulièrement dans sa capitale et sa région proche. Le nombre des cas positifs du COVID-19 y progresse de façon fulgurante.
Face à cette situation profondément inquiétante, le gouvernement a annoncé, hier, une série de mesures renforcées de distanciation sociale, dont le niveau a déjà été relevé d'un cran, dimanche, à deux, sur une échelle qui en compte trois. Ces mesures sont appliquées à partir d'aujourd'hui, pour le moment à Séoul et dans sa région, à savoir à Incheon et dans la province de Gyeonggi, et jusqu’au 30 août.
Tous les rassemblements de plus de 50 personnes et de plus de 100 personnes sont désormais interdits, en intérieur et en extérieur respectivement. Le nombre des invités aux mariages, aux autres fêtes de famille ou aux réunions associatives, et celui des visiteurs pour les cérémonies funéraires et les participants à tout autre événement sont eux aussi strictement limités.
En cas de non-respect, le contrevenant s’expose à une amende allant jusqu’à 3 millions de wons, soit un peu plus de 2 000 euros. Et en cas de détection d’un contaminé par son biais, le gouvernement peut également lui demander le remboursement des frais médicaux du patient et des coûts engendrés par la désinfection des endroits où il est passé.
Dans les églises, seulement les offices en ligne sont autorisés et 12 catégories d’établissements jugés à haut risque de contagion, comme les clubs, les karaokés ou les cybercafés sont eux aussi obligés de fermer leur porte.
Idem pour les musées, les bibliothèques et les galeries. Les sports professionnels, comme le baseball et le football, peuvent poursuivre leurs activités, mais sans spectateurs.