Des victimes de travail forcé par le Japon sous l’occupation se sont dites ouvertes à une éventuelle négociation sur les modalités d’exécution de la sentence déclarée en 2018 par la Cour suprême sud-coréenne. Elles ont appelé Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp (NSSM) à faire preuve de responsabilité et Tokyo à se retenir de nouvelles représailles contre Séoul.
Selon leurs représentants, l’ordre de saisie des biens détenus en Corée du Sud par la firme japonaise est valable depuis le mois de janvier 2019. Puisqu’il n’y aura pas de désavantage supplémentaire dû à l’affichage du verdict qui entre en vigueur le 4 août prochain, l'archipel ne doit pas en faire un prétexte pour menacer de nouveau le pays du Matin clair.
Rappelons que la Justice sud-coréenne a ordonné, fin octobre 2018, au fabricant d’acier d’indemniser les personnes concernées par une mobilisation forcée lorsque la Corée était sous le joug nippon. Suite à son inaction, les victimes ont demandé de saisir les actions PNR, une coentreprise établie par NSSM et le fabricant sidérurgique sud-coréen POSCO.
Pour que la saisie des actions soit possible, le tribunal doit ordonner la vente de ces dernières et notifier sa décision à l’entreprise japonaise. Compte tenu de ce processus, l’indemnisation des victimes risque de ne pas avoir lieu avant la fin de cette année.