La Commission nationale des droits de l’Homme a annoncé, hier, avoir démarré une enquête pour des soupçons de harcèlement sexuel pesant sur le défunt maire de Séoul, Park Won-soon.
Cette décision intervient deux jours après que la victime présumée de l’affaire, une ancienne secrétaire de Park, a saisi cette institution. Cependant, celle-ci n’ayant pas de pouvoir contraignant, le résultat de son investigation risque de ne pas trouver un grand écho au sein de l’opinion publique.
Pour rappel, l’ex-maire de la capitale s’est suicidé le 9 juillet après que l’une de ses ex-secrétaires a déposé à la Police une plainte l’accusant de harcèlement sexuel.
Du côté de la Police, l’enquête s’est heurtée à un obstacle imprévu : le tribunal a accepté la demande soumise par la famille du défunt d’empêcher les forces de l’ordre de saisir des preuves numériques enregistrées sur le téléphone portable professionnel de ce dernier. Les enquêteurs envisagent de redemander un mandat pour mettre la main sur ces pièces à conviction.
La Police projette également de convoquer des parvenus clés, tels que le maire par intérim Seo Jeong-hyup, accusés de complicité involontaire.