Le bureau de Séoul du Service national des impôts (NTS) a imposé, en janvier 2019, la filiale sud-coréenne d’Amazon 150 millions de wons, soit un peu plus d’un million d’euros. Une décision prise à la suite du processus de justification et d’examen des lois concernées.
Le géant américain du e-commerce a réglé la totalité de cet impôt sur les sociétés en novembre dernier et n’a pas souhaité faire appel de cette taxation. En effet, les multinationales des TIC considèrent souvent cette imposition comme injuste, du fait qu’elles ne disposent pas de bureaux fixes à l’étranger et s’acquittent d’un impôt dans les pays où elles ont déclaré leur entreprise.
Pourtant, le NTS estime que les firmes sont contribuables si elles ont réalisé des activités professionnelles sur le territoire sud-coréen, telles que l’attirance de clients, la publicité et la conclusion de contrats.
Amazon Korea fournit, depuis 2012, un service de cloud informatique baptisé « Amazon Web Service » aux entreprises du pays du Matin clair. En 2018, il détenait plus de 50 % du marché et son chiffre d’affaires dépassait 1 000 milliards de wons, soit 713 millions d’euros.
Récemment, les autorités fiscales ont annoncé avoir perçu le même impôt auprès de Google Korea, mais celui-ci a décidé de le contester en saisissant le tribunal fiscal.