L’entente entre les syndicats, le patronat et le gouvernement, destinée à surmonter la crise sanitaire en cours, a finalement été avorté, en raison de l’opposition de la KCTU, l’une des principales confédérations syndicales du pays. Celle-ci a proposé, hier, lors d’un vote en ligne, le projet de cet accord, et 805 des 1 311 participants ont rejeté le texte, contre 499 qui étaient en faveur.
Pour rappel, en mai dernier, les partenaires sociaux se sont réunis sur proposition du président de la KCTU, Kim Myung-hwan, afin de réfléchir ensemble à des moyens permettant de s'en sortir des difficultés économiques engendrées par le COVID-19. Après 40 jours de discussions, ils ont réussi à élaborer un projet de conciliation incitant les entreprises à maintenir leurs emplois. En contrepartie, le gouvernement s’engageait à fournir une aide à ces sociétés. Cependant, avant la signature de l’accord, les membres de la KCTU se sont opposés à cette ébauche, en raison de l’absence de clause explicitant l’interdiction de licenciement des salariés.
Comme il l'avait annoncé avant le vote, le patron de la centrale syndicale progressiste a présenté sa démission, lors d’une conférence de presse organisée cet après-midi suite au rejet de l'accord.