Les allégations de harcèlement sexuel pesant sur le défunt maire de Séoul sont toujours d’actualité. Aujourd’hui, l’avocate de la victime présumée, une ancienne secrétaire de Park Won-soon, et des organisations féminines ont donné une deuxième conférence de presse.
L’avocate a alors révélé, une nouvelle fois, que sa cliente avait parlé, à plusieurs reprises, de ses souffrances à ses collègues pour solliciter leur aide. Elle a également demandé à des responsables de l’affectation du personnel de la mairie de la transférer à un autre poste. Mais tous ses appels ont été ignorés.
Les défenseurs de la plaignante ont donc dénoncé « un crime organisé », allant de ce fait au-delà du cas personnel de l’ex-maire qui a mis fin à ses jours, après avoir appris qu’il était accusé d’agression sexuelle. Ils ont aussi exprimé leur scepticisme sur l’enquête qui sera menée par une équipe composée par le gouvernement métropolitain de la capitale.
En conséquence, ce groupe a annoncé qu’il allait saisir, la semaine prochaine, la Commission nationale des droits de l’Homme.