Le gouvernement a entériné, aujourd’hui en conseil des ministres, trois projets de ratification de conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). Deux de ces textes portent sur « la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective » et le dernier sur l’abolition du travail forcé.
Le vice-ministre du Travail et de l’Emploi a affirmé que la question de ces droits fondamentaux était maintenant un enjeu d’intérêt national. Sachez que la Corée du Sud et l’Union européenne suivent actuellement une procédure de règlement des différends. Une procédure activée par la Commission européenne en vertu de son accord bilatéral de libre-échange avec le pays du Matin clair.
Bruxelles reproche à Séoul d’avoir ratifié seulement quatre des huit conventions fondamentales de l’OIT, qu’il avait pourtant rejoint en 1991.
L’exécutif envisage de soumettre les trois projets à l’approbation de l’Assemblée nationale dans le courant du mois, souhaitant qu’ils soient votés avant la fin de l’année. Il a déjà présenté au Parlement un autre texte d’amendements relatifs cette fois aux syndicats des fonctionnaires et des enseignants, afin de se conformer à l’une des quatre conventions que le pays n’a pas encore ratifiée.