Le gouvernement et les partenaires sociaux cherchent à poursuivre leur discussion pour faire front commun contre la crise de l’emploi provoquée par le nouveau coronavirus.
Pourtant, le chemin à parcourir semble encore long et semé d'embûches. Les trois parties, l’exécutif, les syndicats et le patronat, s’étaient engagées à conclure, aujourd’hui, une convention favorisant ce dialogue social. Mais sa signature a été annulée en raison de l’opposition de certains membres de la KCTU, l’une des deux confédérations syndicales du pays.
Ces syndicalistes détracteurs remettent en question une partie du texte de l’accord. Selon eux, celui-ci est trop abstrait, général et manque donc de précisions. Il risque aussi de permettre des licenciements massifs, tandis qu’il ne mentionne pas l’interdiction de congédier sans motif ni la garantie de l’emploi, des clauses réclamées depuis le début par la KCTU.
Face à cette fronde interne de cette centrale progressiste, qui cherche quand même à renouer le dialogue pour la première fois en 22 ans, l’autre confédération conservatrice, la FKTU, a exprimé sa déception. Car le temps presse pour elle.