Alors que la province de Gyeonggi a interdit, la semaine dernière, tout largage de pamphlets anti-nord-coréens à partir de cinq villes et districts situées près de la frontière intercoréenne, désignés comme « zones dangereuses », elle a mis en œuvre, hier, son premier ordre administratif en ce sens.

Une trentaine de policiers dirigés par le gouverneur adjoint à la paix de cette province, Lee Jae-gang, se sont rendus au domicile du chef de l’équipe en charge de l’envoi de ballons au sein de l’association contre la Corée du Nord, Lee Min-bok, situé à Pocheon, l’une des villes désignées comme dangereuses. Ils lui ont remis une notification d’interdiction d’utiliser sept équipements de gaz à haute pression.

D’autre part, près de la NLL, la frontière maritime intercoréenne en mer Jaune, la marine sud-coréenne reste sur le qui-vive face à une éventuelle provocation militaire de la part du Nord. Jusqu’à présent, aucun mouvement particulier n’a été observé sur l’autre rive et les habitants de l’île de Yeonpyeong, située à 10 km du territoire nord-coréen, mènent, comme d’habitude, leurs activités quotidiennes.