Le vice-président de Samsung Electronics a comparu ce matin au tribunal qui doit se prononcer sur sa détention, dans le cadre d'une enquête sur la fusion controversée, en 2015, entre Samsung C&T et Cheil Industries, deux des filiales du conglomérat. Sa dernière audience a eu lieu en février 2017, lorsque Lee Jae-yong était impliqué dans l’affaire « Choi Gate », le vaste scandale de trafic d’influence et de corruption qui a conduit, un mois plus tard, à la destitution de l’ancienne-présidente de la République, Park Geun-hye.
Les procureurs estiment que la direction de Samsung aurait été impliquée dans des manœuvres illicites destinées à assurer la succession de Lee à la tête du groupe. Pour ce faire, elle aurait abaissé de manière artificielle et intentionnelle la valeur de l’action de Samsung C&T, peu de temps avant sa fusion avec Cheil Industries. Le chef de facto du groupe Samsung a décliné, jusqu'ici, toutes ces accusations, en niant avoir été informé à l’avance de ces opérations réalisées à son profit.
L'émission ou non du mandat d'arrêt contre Lee par la Justice sera décidée tard dans la nuit.