Une certaine Son, directrice d’une maison de repos pour les « wianbu », a été retrouvée morte, samedi dernier, à son domicile situé à Paju, dans la province de Gyeonggi. L'établissement en question, qui n'abrite désormais qu'une ancienne femme de réconfort, est géré par le Conseil coréen pour la justice et la mémoire, une association civile chargée de défendre la cause des victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée japonaise lors de la Seconde guerre mondiale.
A noter que le Parquet a perquisitionné cet endroit le mois dernier dans le cadre d’une enquête lancée à l’encontre de l’organisation en question, soupçonnée d’avoir détourné des dons récoltés. Face à cette confiscation et au lynchage médiatique, la responsable âgée de 60 ans aurait subi une forte pression.
Yoon Mee-hyang, députée du Minjoo, le parti au pouvoir, qui était à la tête de cette ONG et qui est au cœur de ce scandale, a exprimé sur ses réseaux sociaux ses condoléances au défunt, avec qui elle a travaillé depuis 2004.
D’après le tribunal du district de l’ouest de Séoul, en charge de ce dossier, le ministère public n’a ni interrogé, ni convoqué Mme Son. La police mène actuellement son enquête afin de déterminer la cause de son décès.