Le Japon reste sans réponse face au gouvernement sud-coréen, qui lui a demandé, le 12 mai dernier, de faire connaître sa position d’ici la fin du mois de mai au sujet de ses restrictions d'exportation imposées depuis le 1er juillet 2019. Celles-ci portent sur trois matériaux industriels clés et le retrait de la Corée du Sud de sa liste des partenaires commerciaux de confiance.
Près d'un an après, Séoul estime que les conditions sont réunies pour que les autorités japonaises se mettent à lever ses sanctions économiques.
Face à cette annonce, Tokyo a fait part de son opposition à l’idée de donner une réponse fixant un certain délai. Il souhaite également conserver sa position de réserve, lui permettant d’évaluer régulièrement les exportations d’un point de vue raisonnable.
Rappelons que le gouvernement sud-coréen a décidé, en novembre 2019, de suspendre sa plainte déposée auprès de l'OMC et de reporter, sous conditions, la résiliation de l'accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec le Japon, afin de favoriser une reprise du dialogue avec son voisin.