Le dialogue social devrait bientôt être lancé entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour sortir de la crise de l’emploi. De fait, des représentants des ministères concernés, des confédérations syndicales (KCTU et FKTU) ainsi que de deux organisations patronales se sont réunis, hier, pour mener des discussions de travail en ce sens.
C’est la KCTU, la première organisation syndicale en importance, qui a proposé d’engager un dialogue tripartite d’urgence, sur fond de pandémie du COVID-19. Une offre acceptée par la FKTU après quelques tergiversations.
Les représentants se retrouveront à nouveau demain pour de nouvelles discussions opérationnelles, avant de fixer une date de dialogue. Si celui-ci a lieu comme prévu, ce sera la première fois en 21 ans que la KCTU, la centrale progressiste, y prend part.
Pourtant, avant même cela, les syndicats et le patronat restent toujours sur leurs gardes. Les premiers veulent notamment « zéro licenciement » pendant la crise, et le patronat, quant à lui, une application plus flexible du régime des heures supplémentaires.