Les sud-Coréens ont commencé, hier, à faire la demande de l'aide d’urgence « coronavirus ». Comment comptent-ils utiliser ce soutien gouvernemental ? La KBS a fait choisir deux réponses lors d’une enquête réalisée les 7 et 8 mai auprès de 1 020 personnes âgées de plus de 18 ans.
D’après le résultat obtenu, les courses de produits alimentaires reviennent de loin le plus souvent, avec 92,2 %, suivies des restaurants et des cafés (41,5 %) puis des hôpitaux et des pharmacies (37,2 %). Viennent ensuite l’éducation (10,3 %) et la culture (9,5 %). Les vêtements et les produits du quotidien figurent parmi les moins évoqués, avec respectivement 6,7 % et 1,7 %.
Par ailleurs, 36,3 % des sondés estiment qu’ils vont augmenter leur consommation à un niveau identique à la subvention qu’ils auront touchée et 34,1 % vont l’accroître dans une certaine mesure. 29,3 % ont répondu qu’ils allaient maintenir leurs achats au niveau actuel.
A propos de l’intention de faire donation de leur enveloppe à l’Etat, 11,2 % partagent cet avis. Cette réponse était plus fréquente chez les plus aisés et par métiers, la proportion des étudiants et des cols blancs étaient particulièrement élevés avec respectivement 20,6 % et 14,4 %. Les commerçants indépendants, frappés de plein fouet par l’épidémie, étaient, quant à eux, 9,5 % à être sur la même longueur d'onde. Ceux qui ont déclaré qu’ils ne déclareraient pas l’aide, qui de cette manière accepte d’en faire donation au pays, représentent 2,3 % des sondés.
Cette étude a été réalisée sur Internet avec un taux de réponse de 8,86 % (1 020 personnes sur 11 512 qui ont reçu le questionnaire), un niveau de confiance de 95 % et une marge d’erreur de 3,1 points.