Alors que le nouveau coronavirus continue de sévir aux Etats-Unis, Hyundai Motor a été amené à stopper son usine située dans l’Etat de l’Alabama, mercredi dernier, à partir de 10h 30 heure locale, suite à la découverte d’un cas confirmé parmi ses employés.
Le premier constructeur automobile sud-coréen a fait savoir qu’il avait mené minutieusement une opération de désinfection dans l'établissement concerné. Il a précisé qu’il prendrait des mesures supplémentaires en concertation avec les autorités sanitaires de l’Alabama et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis, avant de remettre sur les rails l’usine en question.
Par ricochet, sa filiale Kia Motors a dû suspendre, dès le lendemain, ses opérations dans son usine de l’Etat de Géorgie, qui s’est fait fournir des moteurs depuis l’usine Hyundai touchée par le Covid-19.
L’an dernier, Hyundai et Kia ont fabriqué respectivement 335 000 et 274 000 véhicules dans ces unités de production.
Dans la foulée, le groupe Hyundai a décidé de mettre à l’arrêt les usines de ses deux filiales automobiles en Europe de l’Est, à savoir en République Tchèque pour Hyundai Motor, et en Slovaquie pour Kia Motors, même si celles-ci n’ont eu aucun cas de contamination confirmés parmi leurs effectifs. Cette fermeture temporaire devrait durer deux semaines, autrement dit du 23 mars au 3 avril.
Le fabricant sud-coréen a précisé que cette décision avait été prise pour participer activement aux mesures décidées par les autorités locales, afin d'assurer la sécurité de ses employés, de lutter contre la propagation de la pandémie et de prendre en compte les répercussions sur la logistique dues à la fermeture des frontières. Récemment, Prague et Bratislava ont déclaré l’état d’urgence.